Circuit électronique
Les centrales d’alarme d’aujourd’hui fonctionnent toujours selon cette même logique, mais elles sont beaucoup plus complexes car elles gèrent d’autres fonctions comme des contrôles d’accès, la surveillance zone par zone, la transmission d’images et de téléphone. Elles sont connectées.
Quand on regarde le circuit que Zoé doit réparer, on voit tout de suite qu’il date d’avant les années 90.
A cette époque, tous les composants étaient de type « traversant », c’est-à-dire qu’ils avaient des pattes qui traversaient le circuit imprimé et étaient soudées sur l’autre face.
Aujourd’hui, les composants sont beaucoup plus petits. Par exemple, une résistance classique mesurait avant une douzaine de millimètres. Aujourd’hui, une résistance équivalente de type montage de surface mesure moins de 3 millimètres. Avec cette technologie, on augmente considérablement le nombre de composants par carte.
On obtient ainsi des cartes plus denses, mieux adaptées à la production en série et dont le coût est réduit.
Elle est construite avec quelques composants simples dont les principaux sont : les résistances ou résistors, les condensateurs ou capacités, les diodes et les transistors.
Qu’est-ce qu’une résistance ?
Qu’est-ce qu’un condensateur ?
Qu’est-ce qu’une diode ?
Qu’est-ce qu’un transistor ?
Où retrouve-t-on de l’électronique ?
Par exemple, dans les ordinateurs, les périphériques comme les imprimantes, les scanners, dans les appareils photos numériques, les GPS, les téléphones portables, les calculateurs de voitures, les systèmes de télésurveillance, télévisions, satellites, imageurs médicaux… Par exemple, dans un processeur puissant d’ordinateur grand public ou dans une carte vidéo, il y a aujourd’hui plusieurs milliards de transistors. Alors bien sûr, à cette échelle, ils ne sont plus individuels, mais regroupés dans des circuits intégrés qu’on appelle aussi des puces. On parle alors de microélectronique.
La recherche en circuit électronique
La recherche en physique fondamentale, en astrophysique, en biomédical nécessite la conception et le développement de nouveaux instruments et machines toujours plus performants et leur réalisation comporte une partie électronique à chaque fois plus rapide, plus puissante, plus fiable.
On retrouve ces développements électroniques et microélectroniques dans les grands instruments scientifiques comme les accélérateurs de particules, par exemple au CERN, ou dans les satellites qui étudient notre galaxie ou encore dans d’autres expériences de détection de particules.